samedi 11 janvier 2014

2014 commence fort !!

Bonjour chacun,
Long silence car deuxième hospitalisation pour pneumonie aiguë et pneumothorax.
Impossible dans mon état de continuer le blog ..

Je suis partie, avec ma grande valise et plein de cadeaux chez l'ami de mon père pour fêter un peu  Noël.
Au passage, le jeudi 26/12 on dépose des pots à grenouilles à l'hosto.
Noël 39°, ensuite même genre.

Moralité : je rentre en cata le vendredi 27 à 15h : admission folklorique.

LBA le lundi : Lavement Broncho Alvéolaire soit la bronchoscopie, aux antipodes de la précédente avec un professeur en pneumologie très sur de lui qui ne croyait pas les 2 petits rhumatos de garde qui lui avaient dit "pneumonie". Examen bien moins calme que le précédent mais quand il est rentré dans les bronches et qu'il a vu le mélange " ah oui je vois bien, le sang, le pus, " me rappelle pas du reste mais "on va pouvoir faire de bons prélèvements !"
Anesthésie tellement partielle que 10 minutes après être remontée en chambre je pouvais boire sans me "tromper de trou càd que l'eau allait dans l'estomac ... la 1ère bronchoscopie lors de l'hospitalisation précédente il m'a fallu 1h30 pour pouvoir boire correctement sans m'étouffer. Ça vous indique le niveau de douleur lors de la "séance" ...

Effectivement cette fois ci le germe est (pour le plaisir "corynébacterium") connu et peut être correctement traité par un bombardement de trithérapie antibiotique.
Germe qu'ils n'ont jamais vu dans des poumons générant ainsi une belle double pneumonie aiguë.
Habituellement elle se trouve ailleurs dans le corps mais je suis dans un tel état d'immunosupression - on est passé de dépression à suppression - que la bactérie a traversé les parois des poumons et hop.

Voie centrale (on relie le baxter à une veine dans le cou) car impossible de continuer à correctement piquer dans le bras droit (le gauche est interdit because cancer du sein gauche avec curage ... je l'ai même appris à une infirmière !) or prise de sang tous les matins à 7h ...
Elles ont assuré les piqueuses  du labo qui montaient chaque matin  ;)

Trithérapie : quelques jours après l'infirmier de nuit - adorable, pro, rassurant, le pied - me retrouve délirant dans mon lit ... hypernatriémie et hypokaliémie (j'ai appris un de ces vocabulaire médical, je vous dit pas !) : trop de sel et pas assez de potassium donc foie en crise, maux de tête,  et coma si on ne fait rien.

Finalement ils enlèvent la trithérapie d'enfer, me mettent un autre antibio, et 4 litres de glucose avec du potassium injecté dedans ... et pourquoi cette dérive ? Parce que antibios = diarrhées d'enfer et déshydratation.
Et donc depuis quelques jours manger salé me révulsait et je n'était attirée que par le sucré, le midi je renvoyais tel quel les plats chauds et je mangeais des gaufres ou des bicots à la confiture.
Mon corps avait senti.

Pour rajouter un peu de couleurs : et hop, des poches de fer en perfusion en plus tellement je suis anémique (sans avoir trouvé d'où ça vient).

Deux jours après, le lundi puis le mardi,  je leur dit "j'ai mal a foie, à la tête, à l'estomac je ne peux plus rien avaler"
Impression que les toubibs n'entendent rien.
Et le mercredi : la nouvelle assistante du lundi "vous ne sentez pas votre foie, vous n'avez pas mal ?"
Ce que j'avais senti qui se passait dans mon corps s'est révélé à la prise de sang du mercredi ... les marqueurs du foie avaient encore fait leur envolée.
Cytoyse, hépatolyse à la queue leu leu ... des cellules du foie se détruisent.
Si ça devient chronique je me retrouve avec une hépatite en plus. Non Merci !

Le jour de la sortie je me suis permise de lui faire la remarque, à la jeune assistante, avec respect : toutes les plaintes des patients ne sont pas à prendre à la légère.

Une patiente comme moi, avec mon passif, connais son corps et ne dit pas les choses au hasard.

Bref je vous ai épargné plein de détails pour résumer ce séjour et ce passage du 31 au 1er  qui fut inoubliable ...  et envie de faire de voeux à personne.

4 semaines d'hôpital sur 7, un nouvel an à m'endormir à 20h30, des chouettes et moins chouettes infirmières (ers),  et puis je suis fatiguée, lessivée.

L'aventure continue ... avec le retour à la maison!

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