dimanche 10 novembre 2013

Malade : emprisonnée ou libre, chez moi ?

Bonjour à chacun,

Depuis jeudi 31/10, jour du traitement en chimiothérapie, je suis sortie très peu.
Comme vous le savez si vous me lisez, je dois beaucoup beaucoup récupérer ...

Sortie le samedi 2/11 au soir, pour voir ma soeur  qui vit en Suisse et était en transit en Belgique.

Sortir le mardi 5 pour 2 rendez-vous à Érasme. Je ne sais toujours pas comment je suis arrivée à tenir le coup avec 39 de fièvre malgré les anti-inflammatoires et les dafalgans. Et comment mon chauffeur remplaçant m'a supportée !

Sortie le mercredi 6 de 11 à midi chez l'homéopathe puis boire 2 cafés pour se doper un peu et aller faire quand même des courses alimentaires moi-même avec un ami ... malaise et retour catastrophe.

Sortie jeudi pour un massage énergétique.

Et entre tout ça : dormir, motilium instant, dormir, fièvre, dormir, malaises, dormir, médocs aux heures fixes, dormir, pleurer, dormir ...

Heureusement chez moi je peux quand même bouger un minimum, lire un peu, pleurer beaucoup, rêver, faire des étirements, et je peux correspondre ou téléphoner. Et un(e) ami(e) (non malade de préférence vu l'immunodépression) peut venir me voir.

Il y a pire : celui qui est emprisonné dans son corps sans pouvoir le bouger.

Finalement même si je me sens prisonnière de cet état de santé qui tire vers le bas pour le moment, même si je me sens prisonnière d'événements difficiles depuis ces 6 derniers mois, je peux rêver, bouger, rester en contact, aimer (de l'amour universel, familial, amical).

J'ai cette chance là. Et je la savoure.
A travers le voile de ces larmes qui m'habitent.
A travers les toiles de ces étoiles qui m'habitent.

Belle nuit à chacun



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