mardi 11 mars 2014

La Béance de l'Absence

Tous les jours je ressens l'absence. Et le manque.

Tous les matins je me lève ... pour qui, pour quoi ...

Bon, il y a un gros chat qui réclame ...

Le Psy et les médecins qui me disent tenez bon, encore, et oui on en connait qui ont abandonné en route.

Parfois je crois que je deviens folle tellement je n'arrive pas à maitriser mes crises de larmes et de sanglots et que j'ai envie de hurler pourquoi moi, pourquoi moi. Jene comprends pas, que dois je faire de tout ça, quel est le sens.

Alors maintenant tous les soirs avant de dormir je respire et je répète, oui j'accepte la douleur, oui j'accepte la colère, oui j'accepte la souffrance, oui j'accepte l'angoisse, oui j'accepte l'inconnu, oui j'accepte les maladies, oui c'est ainsi. Méditer sur l'acceptation.

Pouquoi sont ils partis ? Morts ou dépassés ou effrayés.

Le père, l'amoureux - (les) ?, les "amies" ...

Au quotidien, personne pour partager ...

Et quand des amis ou ma mère ou ma soeur téléphonent et que je pleure, je ne décroche pas.
Et comme je pleure presque tout le temps pour le moment ... peut être certain(e)s se découragent ils ? Ou sont ils absorbés par leur vie "travail/vie familiale ou de couple/dodo" ...

Je vis à un rythme tellement décalé, malgré moi.

Pour être honnête, quand je sors ou même que je rencontre quelqu'un ici chez moi, je prends une pilule rose pour calmer la tempête ...

Hier dans un mail, j'ai même fait un lapsus en anglais : au lieu d'écrire "stone massage" j'ai écrit "storm massage" tellement je me sens dans une tempête d'émotions et d'inconnues et de non-prises sur ce qui m'arrive.

Mais j'ai de la chance quand même  :  une filleule de coeur qui vient de m'envoyer un sms d'amour, un ami indéboulonnable (mon ex compagnon), des amis présents, un ami de la famille qui va m'aider quand je toucherai royalement 1000€ de pension et qui m'offre des vacances de rêve, certains de ma famille sont là (même s'ils vivent à 800 kms),et des étincelles par ci par là ... la peinture qui revient m'habiter petit à petit aussi ...

Parfois je me sens normale pendant 3h, et puis d'un coup, la cage dans laquelle je me sens prisonnière me retombe dessus, parfois pour un détail, parfois tellement la fatigue m'écrase d'un coup.

Je voudrais pouvoir être bénévole 2 ou 3 h par ci, mais je suis tellement peu fiable dans la régularité que je n'ose même pas  entamer des démarches en ce sens.

J'ai entamé plusieurs démarches cathartiques en ce mois de mars prémisse d'une période anniversaire difficile, je vais aller fouiller dans la merde de ces deuils et abandons et blessures pour j'espère me nettoyer et émerger tel  le phénix. J'ai été découvreuse (enfant), j'ai  été aidante et soignante (professionnellement et personnellement) , j'ai été - je suis -  guerrière, que serai je ???

Et dans l'immédiat, je vais aller dormir, pas eu mes 12 à 14h minimum ... Ma nourriture énergétique.

Belle soirée à vous tous.




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